Saviez vous que… L’Univers est un ballon pour l’astrophysicien

Dans notre monde occidental, nos connaissances et nos modes de pensée ou l’organisation de nos sociétés sont issus principalement des Grecs, avec la persistance de certaines notions ou pratiques plus primitives, provenant de nos ancêtres, en particulier ces «hommes sages» cités précédemment. L’étude des astres a donc commencé dans notre civilisation par être associée aux prédictions, ce qui donnait la profession d’«astrologue». Puis l’évolution – et le fait de vouloir rester en vie en cas de fausses prédictions – a provoqué le fait que les savants chargés d’étudier le ciel ne voulaient plus se risquer à prédire l’issue d’une bataille, et ils devinrent des astronomes.

Les religions juive, puis chrétienne, n’ont en gros fait que remplacer les multiples Dieux des religions ou croyances précédentes par un seul (on peut noter cependant qu’elles ont par contre construit une cosmogonie différente des autres, dans la mesure où ce Dieu a TOUT créé.).

La perfection chez les grecs

Chez les Grecs, le cercle était considéré comme la Perfection, et la Terre était le centre de l’Univers. La cosmologie grecque est donc entièrement expliquée par des cercles (même si les imbrications doivent être très compliquées pour pouvoir expliquer le mouvement des planètes). Mais dans les grandes religions monothéistes, en particulier la religion chrétienne dans laquelle nous vivons, le fait que «Dieu ait créé l’Homme à son image» impliquait une place centrale de l’Homme dans l’Univers, et par conséquent la poursuite de la vision grecque de l’Univers centrée sur la Terre.

Copernic, puis Galilée et Newton, ont finalement démontré que cette vision était fausse, que la Terre n’était pas le centre du monde, et même que le Soleil non plus n’était pas le centre. L’astronomie moderne était née…

Aujourd’hui, nous avons la vision d’un système solaire dans lequel les planètes, dont la Terre, tournent autour du Soleil, lui-même une des 100 milliards d’étoiles de notre Galaxie, la Voie Lactée, elle-même une des 100 milliards de galaxies, dans un Univers qu’on imagine un peu comme un ballon qu’on gonfle: les galaxies sont des points à la surface du ballon; au départ le ballon est totalement dégonflé, tout est rassemblé en un seul point; là, quelque chose arrive, le Big Bang, et c’est le début du fait que le ballon gonfle, d’abord très vite, puis plus lentement… les galaxies, ces points à la surface du ballon, s’éloignent les unes des autres.

L’Univers est ce ballon. Il n’y a pas de centre; de chaque point sur le ballon on voit la même chose, le même ballon; L’Univers EST la surface du ballon. À cause de la courbure de l’espace et du temps, démontrée par Einstein, on ne peut que voir le long de la surface… Les notions d’intérieur ou d’extérieur n’existent donc pas, seule la surface du ballon a un sens… C’est bien entendu de manière pratique inconcevable pour notre cerveau, mais c’est la vision de l’Univers qu’a construit aujourd’hui l’astronomie moderne, et nous y reviendrons plus loin.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Appelez-moi !